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* Les élèves-danseurs du Carré d'Art, dans leur "tournée" européenne; "Les Ailes de l'Europe" aux Portes Ouvertes du Parlement Européen à Bruxelles, le 7 juin 2008 * 25 juin 2007: revue de presse, ambroise perrin - à l'occasion des 15 ans du Carré d'Art Bon Anniversaire Le Carré d'Art ! Oui, 15 ans ! Le Carré d'Art a 15 ans ; quinze années de travail pédagogique et d'animation artistique qui ont vu tant d'élèves devenir des amis, tant d'efforts devenir des plaisirs, tant de répétitions devenir des spectacles. Dernier en date, "Imparfait fraternité" à la salle des fêtes de Schiltigheim, fin juin. Le succès fut pertinent, le plaisir des danseurs, garçons et filles, immense. Fêter quinze années de passion en racontant un cinquantième anniversaire de mariage était déjà une idée cocasse. Lier cette célébration à l'exigeante nécessité de l'actualité, l'exclusion, les SDF, et y ajouter un "happy-end", c'était l'essence même d'un spectacle clairvoyant, alliant l'intelligence du cœur et le ravissement de la scène, cher au Carré d'Art. Créé et dirigé par la chorégraphe irena Tatiboit, ce Carré d'Art, Centre Européen d'Enseignement de la Danse, à Strasbourg, a donc l'âge de ces danseuses adolescentes sûres d'elles, insolentes de beauté, époustouflantes de technique, toujours souriantes, sympathiques avec tout le monde, prêtes à conquérir le monde : elles ont commencé toute petite fille, ont testé leur endurance à la barre, ont échangé des fous rires dans les enchaînements, et puis se sont produites en spectacle chaque fin d'année, ont participé à des manifestations hors-scène, ont fait des stages, des séances photos, des vidéos, elles se sont perdus de vue et se sont retrouvées, elles ont aimé leurs professeurs et ont conquis leur liberté, elles ont défendu l'égalité, elles se sont battues pour la fraternité. Cette fraternité comme un cadeau d'anniversaire, précieux, enrubanné, illuminé, quinze bougies pour tous ces souvenirs délicieux que l'on s'invente au fil du temps - c'est là ce que nous avons de meilleur -, et qui pour être soufflées, demandaient à être applaudies dans une nouvelle création, ce spectacle qui s'est joué joliment du goût amer des séparations par d'attendrissantes retrouvailles interprétées par tous les élèves du Carré d'Art et par de sagaces et juvéniles "séniors" venus prouver qu'il n'y a pas d'âge pour la fraternité. Dans ces pages "web", de nombreuses photos pour prolonger le plaisir parfait d' "Imparfait fraternité". ambroise
perrin, 25 juin 2007
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